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Je comte l’histoire de celle, qui parcoure le trottoir.
Qui remplit l’escarcelle, au glissement des bas noirs.
Celle qui sait que son âme avait perdu la vue.
C’est l'histoire d'une femme qui s’offre aux inconnus.
L’histoire d’une courte étreinte, dans l’enfer du décor,
La lumière est éteinte, l’amour est mis à mort.
Les draps blancs sont froissés, personne ne la regarde.
Posent leurs quelques billets,
baisent un coup et repartent
Elle vierge de tout reproche, le destin suit les traces.
Mec sombre couteau en poche,
s’approche et la menace.
Celle qui cœur dans la main, avait un lendemain
Frappée dans une ruelle, prend des coups d’opinel.
Il frappe elle s’exécute, Elle pleure, la traite de pute.
Il prend et la condamne, Silence ! Et braque son âme.
Si tu parles, j'te retrouve, Taf pour moi tu s'ras sauve.
Il frappe elle s’exécute, Elle pleure, lui en cal bute.
La fille aux mœurs légères, qui traine dans la misère,
Défile la nuit entière, Était faite prisonnière.
Celle qui pour en finir, muette et sans espoir,
Dans un dernier soupir, Se donne à l’ange noir.
L’ange qui prend sans retour
L’enveloppe de toutes ses ailes
Lui offre pour toujours, le voyage éternel.
Ne jugez pas autrui, L’avenir est incertain
Pour elle s’en est finit, Mais qui le lendemain ?
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Celui qui de lui même, n'est que l’ombre,
Celui qui est rongé par les souvenirs sombres
Celui qui ne peut fuir son destin en verre,
Celui qui n'a de petite amie que la misère
Celui dont le cœur ressemble à une fleur,
À laquelle il ne reste qu’un pétale flétri.
Ce pétale dont le rayon de soleil à peur,
Ne le couvre ni le matin ni la nuit.
Le Soleil est caché par un gros nuage noir;
Pas une lueur pas un brin d’espoir.
Pas une flamme et pas un regard.
Celui qui a pour lit un coin de trottoir.
Celui qui dort dans les caves des tours,
Celui qui s'est fait violé par l'amour.
Celui dont les obstacles barrent le parcours,
Renié et avorté sans pouvoir voir le jour.
Celui qui est blessé par des coups durs,
Qui voit son âme s’enfuir par ses blessures
Celui là même bercé par les poings de la rue,
Qui voit son âme inerte seule et perdue.
Celui qui trompe la vie par des rêves,
Par des injections qui lui ôtent la peur
Celui qui à le cœur gros mais en grève,
Emporté par les torrents de pleurs.
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Il traine son cabas à roulette Clope roulée dans le bec
S'engouffre dans la superette
Pinard boudin saucisson sec
Le ventre vide mais le sac rempli
son cœur reste aride imbibé de mépris
Les gens le voient mais ne le regardent pas
sauf quand il boit et qu'il titube du pas
Ce misérable erre dans la rue
ramasse haine et désespoir
Son esprit meurt il est perdu,
il ne sait plus en qui croire
la solitude sa seule amie jamais elle ne le trahira
la foule sa seule ennemie moins fidèle que les rats
Sa vie marginale l'a t-il bien méritée
sa vie telle un cristal un jour s'est vu briser
plus de boulot vient la déprime
Ce gars visait haut se retrouve dans l'abîme
Ce misérable erre dans la rue
ramasse haine et désespoir
Son esprit meurt il est perdu,
il ne sait plus en qui croire
Rupture sociale sa famille l'abandonne
Il n'a plus le moral traite sa femme de conne
On me prend pour un chien du système je suis banni
Je me perds sans espoir dans le puits de l’oubli
Ces mots résonnent
dans les rues sombres
Dans le sang l'alcool sillonne
pour cacher les zones d'ombre
Ce misérable erre dans la rue
ramasse haine et désespoir
Son esprit meurt il est perdu,
il ne sait plus en qui croire
La dignité s'est envolée Le mental est au plus bas
La fierté s'est écrasée On ne le reconnait pas
Fruit du hasard ou du destin
quoi qu'il en soit il est amer
Il y aura-t-il un lendemain
pour ces personnes au cœur de verre
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J'écris mais je pleure.
Mon cœur est blessé par ce coup de lame,
Qui m'ampute d'une partie de mon âme.
Ce bout de mon être qui disparait,A tout jamais de la surface effacé
Effacé à coup d'éponge.Hors de la nuit la fin d’un songe.
L'être n'est rien.Rien d'autre qu'un coup de craie
Que d’un revers de la main,Sur un tableau on vient effacer
Rien d'autre qu'une déchirure,Quand quelqu’un part sans retour.
Rien d'autre que des souvenirs,Qui ne feront que s'effacer jusqu'a finir.
On plante les graines,Mais pourrons-nous un jour
Tous goutter le fruit sans peine,De nos efforts, de notre amour ?
J'ai peur d'oublier.
J'ai peur de perdre.
J'ai peur de lâcher.
J'ai peur...
J’ai vu le visage la tristesse,J'ai vu le visage de la souffrance,
La vie fait place à sa faiblesse,Fait place à celle vers qui on avance
Je ne devrais pas me laisser guider,Par la tristesse, la mélancolie
Il y a sur terre beaucoup à partager,Un geste, un regard avec sa famille.
Un cœur en verre qui éclate,Laisse des failles et des blessures,
Et mes larmes rouges écarlate,Coulent à flot hors des brisures.
J’ai peur d’oublier,
J’ai peu de perdre,
J’ai peur de lâcher
J’ai peur …
Sentir glisser ses souvenirs,Vers le précipice de l’oubli
Sentir foirer son devenir,Car on croit tous que c’est fini
Le mur porteur s’est effondré,Et le maçon s’est fait la malle
De mon amour je construirai,Le pont qui mène au Point final.
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