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    J'écris mais je pleure.

    Mon cœur est blessé par ce coup de lame,

    Qui m'ampute d'une partie de mon âme.
    Ce bout de mon être qui disparait,

    A tout jamais de la surface effacé


    Effacé à coup d'éponge.

    Hors de la nuit la fin d’un songe.
    L'être n'est rien.

    Rien d'autre qu'un coup de craie
    Que d’un revers de la main,

     

    Sur un tableau on vient effacer
    Rien d'autre qu'une déchirure,

    Quand quelqu’un part sans retour.
    Rien d'autre que des souvenirs,

    Qui ne feront que s'effacer jusqu'a finir.


    On plante les graines,

    Mais pourrons-nous un jour
    Tous goutter le fruit sans peine,

    De nos efforts, de notre amour ?


    J'ai peur d'oublier.
    J'ai peur de perdre.
    J'ai peur de lâcher.
    J'ai peur...


    J’ai vu le visage la tristesse,

    J'ai vu le visage de la souffrance,
    La vie fait place à sa faiblesse,

    Fait place à celle vers qui on avance


    Je ne devrais pas me laisser guider,

    Par la tristesse, la mélancolie
    Il y a sur terre beaucoup à partager,

    Un geste, un regard avec sa famille.


    Un cœur en verre qui éclate,

    Laisse des failles et des blessures,
    Et mes larmes rouges écarlate,

    Coulent à flot hors des brisures.


    J’ai peur d’oublier,
    J’ai peu de perdre,
    J’ai peur de lâcher
    J’ai peur …


    Sentir glisser ses souvenirs,

    Vers le précipice de l’oubli
    Sentir foirer son devenir,

    Car on croit tous que c’est fini


    Le mur porteur s’est effondré,

    Et le maçon s’est fait la malle
    De mon amour je construirai,

    Le pont qui mène au Point final.


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